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Histoire de mon voyage autour du monde
21 avril 2012

77e jour : Satané brouillard... à Laguna Cuicocha

Nous décidons de nous lever tôt pour aller explorer la lagune de Cuicocha au Sud d'Otavalo, nous esperons ainsi avoir une météo plus favorable car c'est un euphémisme de dire que nous n'avons pas été épargné depuis notre arrivée en Equateur... Et malheureusement malgré nos efforts pour nous lever vers six heures du matin, nous ne sommes pas du tout récompensés car lors de notre arrivée sur le site en taxi, nous découvrons qu'un brouillard épais recouvre la zone... Décidément, nous ne sommes pas vernis... Nous décidons donc d'attendre que le ciel se dégage un peu à proximité d'une ferme des environs. Nous commençons vraiment à désespérer de cette météo sans cesse éxécrable.

 

Vers neuf heures, nous décidons de quitter la ferme malgré le brouillard, histoire de se dégourdir un peu les jambes car il fait également très froid... Nous arrivons alors rapidement sur le chemin balisé et malheureusement, force est de constater qu'il nous est impossible de distinguer la lagune alors qu'elle devrait normalement être facilement visible... Le pire est encore la fine averse sous laquelle nous marchons, car si en soi, ce n'est pas violent, nous sommes encore bien fatigués et malades suite à l'excursion de la veille...

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Après une heure de marche, je décide de rebrousser chemin et de ne pas terminer le tour de la lagune. En effet, la randonnée dure normalement 3-4 heures mais je ne vois pas l'intérêt de continuer si on ne voit rien alors que nous sommes déja bien enrhumés. Michael, lui souhaite aller jusqu'au bout. Qu'à cela ne tienne, nous décidons donc de nous retrouver au point de départ où le taxi doit venir nous chercher vers treize heures.

 Au bout de dix minutes, le ciel commence enfin à se dégager et nous pouvons enfin observer la lagune, c'est une bonne récompense ! Je prends alors quelques photos et effectivement, cela valait quand même la peine de se donner du mal car le paysage est magnifique.

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Je termine donc ainsi la balade et je retrouve Michael comme convenu au point de départ. Nous rencontrons même un français en chemin. Il traverse l'Amérique latine en vélo, il a un budget limité mais voyage extrêmement "cheap" en essayant le plus que possible de dormir chez l'habitant. Cela me rappelle étrangement un autre voyageur rencontré beaucoup plus tôt dans mon voyage, c'est à dire au Mexique, et plus précisément à Puerto Escondido, il s'appelait Alexis.

 Notre ami français nous explique alors qu'il souhaitait faire un break dans sa vie et découvrir l'Amérique latine qui l'a toujours beaucoup attiré. Et c'est finalement la découverte d'un site de voyageurs qui font le tour du monde à vélo qui finit de le convaincre. C'est le déclic pour lui, cela le pousse à réaliser son rêve et à se lancer définitivement dans l'aventure.

 Malheureusement, nous n'aurons pas le temps de faire plus connaissance avec lui, et c'est bien dommage car c'était une rencontre très intéressante. Enfin, nous devons poursuivre notre voyage et rentrer à Otavalo avec le taxi. De son côté, notre ami, lui, reprend son chemin à bicyclette...

 

De retour à Otavalo, nous réalisons alors que nous avons fait le tour de la ville et de ce qu'il y a à faire aux alentours et nous réflechissons donc à partir immédiatement vers Latacunga. D'ailleurs, c'est clairement ce qu'il faudrait faire mais je suis fatigué et j'ai du mal à récupérer de la journée de la veille et je préfére donc rester l'après midi à l'hôtel afin de me reposer. Un tour du monde n'est pas un sprint, c'est un marathon !

 

Ensuite, vers 18 heures, je me force à sortir de l'auberge pour aller manger un morceau en ville. Je ne suis toujours pas très en forme mais il faut bien que je m'alimente pour vite récupérer de ces derniers jours. La plaza de los Ponchos est idéale pour trouver des spécialités locales pas chères. J'achète donc quelques brochettes de viande, un Tamale et une boisson chaude pour à peine 2 dollars. Une aubaine, surtout que c'est bon ! Par ailleurs, la place est assez agitée en ce début de soirée, il y a beaucoup de gens qui circulent, les marchands de textiles ferment boutique et de nouveaux passants arrivent pour se ravitailler vers les nouveaux stands de vente de nourriture fraîchement installés.

Autre fait remarquable : le nombre de chiens errants dans les rues. A Otavalo comme dans toutes les villes à taille moyenne d'Equateur, le nombre de chiens errants est assez incroyable. Et forcément, on en trouve encore plus sur la place principale où sont localisés la plupart des marchands ambulants de viande ou autres denrées. Ce phénomène dénote tout de même d'une certaine pauvreté au sein de la population.

Bien sûr et heureusement, l'ambiance au centre-ville est chaleureuse et traditionnelle et il est intéressant de pouvoir suivre les autochtones dans leur quotidien avec toutes leurs coutumes. Mais il ne faut pas oublier que derrière tout ça, se cache une pauvreté évidente, un manque d'hygiène, et un manque d'éducation flagrant.

En effet, les rues de la ville sont sales et la plupart des bâtiments en bien mauvais état et pour toutes ses personnes qui y habitent, le monde ne tourne qu'autour de leur commerce, de leur village et de leurs proches. L'Equateur est en vérité bien moins touristique que les îles du Panama, le Costa-Rica et bien moins développé que la Colombie. D'ailleurs, ici à Otavalo, seul le Parque Bolivar est propre et bien conservé...

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  • 15 mois autour du Monde, 35 pays traversés, des paysages et des villes à couper le souffle. Une multitude de rencontres avec les différentes cultures qui peuplent la planète... Laissez vous donc emporter par mon voyage et mes aventures autour du globe!
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